Bienvenue sur cette page, l'image d'arrière plan est empruntée à un artiste graffiteur de Granada, "El niño de las pinturas", suivez le lien!

mercredi 26 septembre 2012

Mochipati a posé sa valise à San Salvador

...et rédige ce long message depuis son nouveau home sweet home!

Le 20 Août au soir, après un assez long voyage en avion avec escale au Guatemala, j'ai atterri dans mon nouveau pays d'accueil avec une valise à roulette (enfin!!!) et mon sac à dos. Deux valises pour changer de vie...
Malgré mes doutes de dernière minute et quelques questions existentielles qui traînent encore dans les coins, je ne regrette mon choix. J'ai reçu un accueil inespéré de la part du personnel du lycée et de certains collègues: sourires, aide précieuse dans toutes les démarches administrative, et soirée bien arrosée dans un quartier animé dès le premier weekend, car ici aussi les gens s'amusent!! Les choses se font tellement naturellement que j'ai parfois la sensation d'être là depuis longtemps...
Et la vue sur le volcan depuis la terrasse de l'hôtel a bien joué son rôle apaisant:

La première semaine a été consacrée à la recherche d'un logement, démarche que nous avons effectuée en groupe avec les nouveaux et en particulier Gilles, le directeur du primaire, que je connaissais sans l'avoir jamais vu parce que nous avons des amis en commun. Le hasard a bien fait les choses, nous nous entendons très bien, ça aussi ça compte beaucoup dans le fait que je me sente bien ici!
Nous avons visité un peu de tout, un peu partout: des maisons américaines bien trop spacieuses et avec un inconvénient majeur à mon goût: un jardin entouré de murs qui bouchent totalement l'horizon. Mais aussi une grotte, une maison-chapelle avec autel dans la chambre à coucher, des apparts étouffants, des maisons plus petites dont l'espace est déjà occupé par des meubles monstrueux...Tout ça pour finir par choisir un appartement meublé au 5ème étage malgré les tremblements de terre! La vue est belle:




Gilles a logé chez moi le temps d'avoir les clés de sa petite maison sur la colline d'en face, mais depuis deux semaines je suis seule dans mon palace.
L'appartement est grand mais pas trop, quoique: 4 toilettes, 3 douches... Oui, je sais.
Il faut compter avec le "cuarto de la muchacha": la chambre de la bonne, il y a en a dans tous les logements, j'ai encore du mal à m'y faire. La plupart du temps c'est un cagibi, pas de fenêtre, pas d'espace, pas de vie...
Je vais aménager ce chez moi à ma manière, dès que j'aurai le temps! Car après plusieurs mois de vadrouille sans horaire et sans contrainte, le mot travail fait à nouveau partie de mon vocabulaire. Plus que jamais j'en ai bien peur...
De nouveaux élèves qui parlent espagnol et dont chaque intervention est une rafale que je reçois de face, avec toute la concentration dont je suis capable, de nouveaux collègues chaleureux pour la plupart, un nouveau fonctionnement, et de nouvelles responsabilités. La partie formation dont j'ai la charge est une lourde tâche, je le mesure chaque jour un peu plus. Les collègues de la zone Amérique centrale et Caraïbe me contactent avec bienveillance pour me dire qu'ils sont contents que quelqu'un vienne les aider, c'est plutôt positif mais j'espère être à la hauteur et ne pas les décevoir. Je fais lentement connaissance avec un monde nouveau, voire plusieurs: chaque établissement est différent et je dois m'impliquer dans chacun d'entre eux pour contribuer à l'enseignement des langues en général. En gros voilà en quoi consiste ma mission. Un petit tour à Bogotá la semaine dernière, car ici quand on part en stage, c'est toujours soit à Cuba, au Mexique, à St Domingue, enfin, j'ai posé ma valise mais je ne m'encroûte pas pour autant!!!! J'ai eu une pensée émue pour Guéret, lol!!!!
Quelques  photos de mon lycée ( je n'en ai pas de la ville ou de la plage car je n'en ai pas pris, c'est là que je vois que je ne suis pas en vacances!!!)



La prochaine étape indispensable dans mon installation sera l'achat d'une voiture, je dois m'y résoudre. Je ne renonce pas à prendre les transports en commun sur certaines lignes, et la marche à pied s'avère compliquée et pas vraiment agréable. Je pensais opter pour une petite voiture, mais la virée à Ataco  lors d'une jolie "fête des lanternes" avec des collègues m'en a dissuadée: routes parfois mal entretenues, camions énormes qui doublent à toute allure, dos d'âne improbables sortis de nulle part, une crevaison et ça y est : j'ai choisi la version en hauteur, plus sûre! Pas si simple, la plupart des voitures d'occasion viennent des Etats Unis et ont été accidentées. On ne sait jamais quel choc elles ont reçu, l'aspect extérieur est impeccable...Pour le moment je cherche toujours et suis totalement dépendante des collègues et des taxis.

La ville est assez différente des autres capitales d'Amérique Latine que je connais, plus petite, peu d'immeubles en hauteur, une végétation luxuriante. Beaucoup de circulation, des soirées fraîches malgré la chaleur de la journée, des pluies et des orages tropicaux qui ne sont jamais déprimants. Plutôt américanisée avec beaucoup de chaînes de "comida basura", fast food, la mal bouffe quoi...il faut aller dans les petites cantines locales qui ne paient pas de mine pour manger des choses plus typiques, comme les pupusas.

La plage?....Que dire de la plage, sinon que l'eau est tellement chaude que je vais prendre un cours de surf, dès dimanche!!! J'ai aussi repris un cours de yoga très tonique, j'adore! Pas le yoga déprime que j'avais essayé il y a deux ans, là on bouge, on rit!

Et puis il y a la fameuse insécurité...Quand je barbotais dans l'eau l'autre jour, je pensais à tout ça. Je n'ai pas vu ni ressenti depuis que je suis là cette insécurité dont tout le monde parle. Je comprends mal la mauvaise réputation de ce pays. Difficile de démêler le vrai du faux...Il y a ceux qui disent qu'il ne faut jamais prendre le bus, et ceux qui le prennent tous les jours sans qu'il leur soit arrivé malheur...Ce qui ont renoncé à la marche et ceux qui circulent à pied ou à vélo et n'ont jamais acheté de voiture...
Alors je continue à être vigilante comme je l'ai toujours été partout ailleurs y compris en France et je fais confiance aux gens, aux salvadoriens, tellement serviables, souriants, gentils. Bien sûr je ne me promène pas dans les quartiers réputés dangereux, inutile de provoquer le sort avec ma tête d'européenne, mais qui se promène sereinement dans les banlieues de chez nous?

Tout ça pour dire que vous pouvez venir me rejoindre, profiter de la plage, du climat, des pupusas, des secousses sismiques auxquelles je me suis habituée ( enfin, faut voir, ça dépend!), des volcans et des pays autour que je ne connais pas encore...une expérience enrichissante au bord du pacifique et sous le soleil exactement:). Car même si je suis très heureuse et que je ne regrette pas mon choix, je pense à vous, souvent, et j'aimerais bien partager cette expérience au delà des mots, des mails que j'envoie trop en retard et qui ne reflètent jamais exactement la réalité que je vis ici. 
A qui le tour?

Besitos, besitos, y besitos:)

Patricia







samedi 9 juin 2012

La vallée sacrée des Incas


Avant tout, quelques photos pour compléter le documentaire animalier:
@ Marie, estime toi heureuse, tu vas faire fortune avec tes cochons d'Inde: le "cuy" (prononcez "couil ") est un mets de choix dans la gastronomie péruvienne. Avec un peu de pédagogie ( tu n'en manques pas) et de patience, tu dois pouvoir introduire cette spécialité dans les recettes tendance de l'hexagone, les meilleurs resto parisiens sont toujours à l'affût de nouveauté et d'originalité. Toutes les petites bêtes sur la photo vivent dans la cuisine familiale et seront sacrifiées sans pitié à l'heure du déjeuner. A la vitesse à laquelle les tiens se reproduisent, tu as un bel avenir devant toi, et pourquoi pas una paella de cuy?
Avis aux amateurs...

Dans la série "merveilles de la nature", il y a ce genre de dindon, dont j'ai oublié le nom!

Enfin, le traditionnel lama, qui crache sur les gens sans raison apparente: je n'en ai pas été victime moi même, mais d'autres gens dans mon groupe ont été moins chanceux...






Ceux là sont les seuls habitants tolérés à Machu Picchu, et il y a de quoi être jaloux: ce site archéologique inca est époustouflant, installé dans un lieu lui même exceptionnel, qui laisse rêveur, contemplatif...On peut rester des heures à écouter le silence, admirer les montagnes considérées comme des divinités par les Incas, et que dire de la cité perdue elle même....Un beau cadeau pour la fin de mon voyage, bien mérité aussi après 3 jours de marche et de vélo! Bon, je reconnais que le vélo ça n'était pas trop difficile: on part de 4300 mètres d'altitude, haute montagne, pour arriver dans la jungle à un peu moins de 2000 mètres: uniquement de la descente où mieux vaut avoir un bon contrôle sur les freins dans certains virages et au moment de croiser des voitures, heureusement peu nombreuses! Et de la concentration aussi...
L'après midi, je me suis laissée tenter par une descente de l'Urubamba en rafting! Pas trop chaude au début ( voire pas du tout) mais je me suis dit qu'il fallait profiter à fond de mes derniers jours......et le groupe avec qui j'étais était vraiment sympa. La peur au ventre au début ( descente de catégorie 4 à cause des orages de la veille..), et beaucoup des regrets quand deux gars de mon bateau sont tombés à l'eau deux minutes après le départ... Et là pas moyen de changer d'avis, tu peux pas descendre en marche... J'ai fini par m'éclater mais il m'a fallu du temps pour me détendre!
J'ai zappé l'activité Zip line: la deuxième tyrolienne la plus haute du monde: j'ai failli me laisser gagner par l'enthousiasme général, mais la nuit porte conseil et je me suis réveillée en pensant que j'allais faire une crise cardiaque au dessus du vide, et que même si le site est exceptionnel, je n'ai pas encore envie de mourir, même de peur.
Le 4ème jour debout à 4 heures et demie pour être les premiers sur le site et profiter d'une visite guidée au lever du jour. Ensuite, deux heures de marche pour faire l'ascension de la montagne Machu Picchu et profiter de d'une vue incroyable sur l'ensemble du site:
Mes photos ne sont pas très belles, j'en ai pris très peu d'ailleurs, parce qu'il ne faisait pas beau et qu'on en trouve sur internet qui sont plus jolies, mais je vais mettre en page d'accueil un lien génial pour visiter virtuellement le site et les alentours! Cliquez sur le lien et bon voyage:)

 Quelques photos du trek dans le canyon du Colca quelques jours auparavant, un canyon deux fois plus profond que le grand canyon des Etats Unis:



Et des îles flottantes sur le lac Titicaca :




Un marché à Pisac dans la vallée sacrée:
Et Cuzco:
Je vais profiter de ma dernière semaine entre Cuzco et Lima...j'essaierai de mettre d'autres photos avant de partir....

Besos!


lundi 28 mai 2012

El soroche, le mal des montagnes

        Je n'ai pas la constitution d'une alpiniste c'est une évidence! Après plusieurs jours passés à plus de 4000 m, l'altitude n'est toujours pas mon amie: j'ai mal aux mâchoires (je sais c'est ridicule mais ça m' lance!), du coup je mange moins, et je manque de forces pour arpenter les rues des villes visitées. Potosi, Sucre et la Paz que j'ai enchaînées un peu vite. Chaque effort physique se paie cher, le cœur s'emballe, les muscles n'obéissent pas et la pollution n'arrange rien. Mon sac semble peser des tonnes!
J'ai ressenti une grosse fatigue en arrivant à La Paz, je n'ai pas eu envie d'y séjourner longtemps. Et pourtant la ville est vraiment étonnante, ça grouille de monde, les cholitas sont belles avec leurs jupons, leurs tresses et leurs pompons! Mais la ville est tentaculaire, elle n'en finit plus de s'étendre sur les montagnes autour, à perte de vue. Ça m'impressionne un peu, ça manque d'horizon...

Mon projet initial était de descendre vers la forêt amazonienne, ce qui représentait encore une gros déplacement, et une certaine organisation qui me dépassait à ce moment là. Le jour du départ je me suis réveillée avec une autre idée en tête: besoin de poser ma valise au calme et pour plusieurs jours. Changement de cap à la dernière minute: direction le lac Titicaca, vers une ville qui s'appelle Copacabana, j'ai attéri dans un hôtel super calme avec une bonne cantine où j'ai pu reprendre les forces qui me manquaient! J'ai suivi mon instinct, là où mes pas m'ont menée, et le taxi que j'ai fini par prendre pour faire 3 rues seulement après avoir visité à pied plusieurs hôtels bien tristes. Pas de regret, tant pis pour l'Amazonie, ça se fera pour plus tard, j'ai encore une chance au Pérou! 
Le lac est immense, on dirait la mer, parsemé d'îles et de criques aux eaux turquoises.

Quant à Potosi c'est la ville minière par excellence: le Cerro Rico, appelé aussi "la montagne qui mange les hommes", s'impose en arrière plan de la ville, et on pense forcément aux mineurs qui ont laissé leur vie à l'intérieur, ceux qui y travaillent encore dans des conditions extrêmes.
La ville est très jolie, animée le soir, très indienne.  Et aussi très pentue: une rue, une pause!


Sucre, toute de blanc vêtue, est aussi animée, débordante d'activité! On a même eu droit à un circuit automobile ( voiture, moto et quad...) en plein centre ville, dans des conditions de sécurité inimaginables chez nous... Au marché central, j'ai mangé une énorme salade de fruits, préparée en direct! Un régal!  En Bolivie on trouve beaucoup de fruits variés, on peut boire de vrais jus dans toutes les rues. Ça par contre, ça manque chez nous!

Entre Sucre et La Paz j'ai appris à mes dépens qu'il vaut mieux éviter les bus de nuit...les chauffeurs roulent très vite sur des routes de montagne, et j'ai eu droit à un tour de manège gratuit avec mon billet: un dépassement dangereux et  c'est tout le bus qui tangue de droite à gauche, surtout à l'étage, où la secousse nous a réveillé brutalement...J'ai cru que les freins avaient lâché mais non!

Depuis la rédaction de ce message, en plusieurs fois, je suis passée au Pérou, sur l'autre versant du lac Titicaca! Prochain message depuis Cuzco probablement!

Besitos:)


mercredi 16 mai 2012

Bolivia

Voici la frontière entre le Chili et la Bolivie: une petite bicoque où j'ai fait tamponner mon passeport avant de monter dans la jeep et faire connaissance avec mes partenaires de voyage pour cette traversée du désert:  Max et Dan les anglais, Sarah et Sylvains les français.
Encore une fois j'ai de la chance, les 4 sont très sympas, et ça vaut mieux car le voyage n'est pas de tout repos ni très confortable...
La jeep est un peu fatiguée mais elle tiendra le coup malgré quelques pannes:
L'altitude, entre 4000 et 5000 mètres, rend les déplacements et la respiration difficiles, ( maux de tête assez violents) et les températures sont glaciales : - 15 la première soirée, sans chauffage bien sûr, la soupe refroidit plus vite. Et pour la douche on verra plus tard , 3 jours plus tard pour être exacte.
Par contre au niveau des paysages, tout est positif!

Le parcours s'achève au salar d'Uyuni, le plus grand salar du monde, où nous avons vu le soleil se lever dès que la jeep a démarré. C'était magnifique.

Je me suis préparée à un changement radical entre l'Argentine, le Chili et la Bolivie, et c'est justifié: les premières boliviennes au costume traditionnel nous attendent à Uyuni, j'entends plus de quechua que d'espagnol, et la communication n'est plus aussi facile désormais. J'ai pris le bus pour Potosi avec uniquement des locaux, j'étais la seule gringa, et je me suis fait remarquer...C'était haut en couleur. Certains passagers ont essayé de me parler, mais ça n'est pas facile de comprendre les plus âgés d'entre eux, pour une question d'accent et de dentition (absence de dents en réalité) Je rencontre aussi des gens très serviables et très aimables qui apprécient qu'on leur parle en espagnol, je suis rassurée pour la suite.

Potosi, Sucre, La Paz, je vais rester en altitude pendant quelques temps encore, et pour la suite du voyage, je ne sais pas. Pour la première fois je fais vraiment au fur et  à mesure, je ne maîtrise pas très bien la carte et le temps passe vite: je commence à réaliser que j'ai déjà fait bien plus de la moitié de mon voyage...Il va falloir faire des choix, mais je verrai Cuzco, le Macchu-Picchu, le lac Titicaca, et la forêt amazonienne, en Bolivie ou au Pérou. Entre autres:)

Besitos desde Potosi, 4200 m de altura!

jeudi 10 mai 2012

Enfin un message!


Hola todos,
Désolée d'avoir laissé le blog à l'abandon, en guise d'explication je pourrai dire que je n'ai pas eu le temps, mais personne ne me croirait, alors autant dire tout de suite que je me suis bien amusée:)
Avec les amies d'abord, Doris la chilienne qui m'a accueillie dans sa nouvelle maison à Victoria dans le sud, où elle vient d'emménager pour fuir la capitale et démarrer une nouvelle vie, avec Oscar (su pololo! = son compagnon) 
Et puis Miss Malikari m'a rejoint pour deux semaines et nous avons commencé par un petit séjour ( trop court) sur l'île de Pâques! Une île idéale pour décompresser: ( pour ceux qui en ont besoin parce qu'en ce qui me concerne, ça va plutôt bien). Une seule petite ville, Hanga Roa, des espaces sauvages à parcourir à pied ou à vélo quand il ne fait pas trop chaud, des soirées très calmes, peu de voitures, pas de bruit à part le chant des coqs toute la nuit mais on s'y fait aussi.
Et puis bien sûr les Moais, grandes statues taillées dans la pierre que l'on rencontre partout sur l'île. Il a fallu  environ un an pour tailler les plus grandes, ça donne une idée du  travail de titan de ceux qui les ont construites avec des outils rudimentaires, sans jour de repos...sans parler du moment ou il a fallu les acheminer de la carrière vers leur emplacement, et les dresser sur leur socle.


con la Malikari !
Una especial pa'l club de las tortuguitas! Besitos chicas!

Après avoir quitté à regret l'île de Pâques et ses coqs ( au sens propre seulement, quoique...), nous avons filé à Valparaiso et ses collines abruptes: beaucoup plus agitée, voire un peu brouillonne mais dépaysante et très colorée! Ici le graffiti est roi et on peut passer des heures à flâner dans les rues, monter, descendre pour trouver la meilleure vue sur la ville, le port ou faire la meilleure photo de graffiti. A part l'auberge plutôt cra-cra qu'on avait soigneusement sélectionnée, c'était super:

Les maisons de Pablo Neruda n'ont plus de secret pour nous, celle de Isla Negra, près de Valparaiso nous a particulièrement plu, le coucher de soleil sur la mer a côté de la tombe et sans personne d'autre nous a un peu donné l'impression de partager un moment intime lui, la classe!!!!


Et puis retour à Santiago capitale, pas aussi horrible que les commentaires qu'on entend: il y a des quartiers vraiment sympa mais par contre la pollution est un vrai problème...Depuis le mirador du Cerro San Cristobal d'où l'on peut voir la cordillère ( très proche) et la ville, ben on a rien vu...à part le smog, assez impressionnant.
Après le départ de Malikari, qui reprenait le boulot, eh eh :) j'ai filé directement vers le nord, San Pedro de Atacama, un des lieux incontournables que je voulais visiter depuis très longtemps: plus de 24 heures de bus, et une excursion géniale à peine arrivée, organisée à la va vite:  j'ai oublié mon appareil photo, mais pas mon maillot de bain, pour un faire un plouf dans des lagunas d'eau salée dans lesquelles on flotte, c'était super! Et tant que j'y suis, voici quelques photos du Valle de la Luna où j'étais hier, c'est magnifique, splendide, superbe, féerique....et j'en passe!



 Demain matin je pars à 4 h  pour aller voir le soleil se lever sur les geysers et dimanche je pense quitter le Chili pour entrer en Bolivie, via le Salar d'Uyuni, une expédition de 3 jours 4x4 qui part d'ici et que tout le monde recommande...malgré des conditions de voyage et d'hébergement un peu rudes. Changement de pays, de décor, d'altitude, de culture...
Pas d'inquiétude, tout va bien!
Besitos :)